PHOTOGRAPHIE
Tro-Breiz (Jean-Baptiste GRISON)  Prix: 14.50 €
Le Tro Breiz est ce grand parcours où se condensent l'histoire, l'âme et l'essence de la terre bretonne. Pèlerinage qui jetait sur les routes trente à quarante mille personnes, pèlerinage de force et d'importance, puisque les anciens statuts du chapitre de la cathédrale de Rennes lui conféraient autant de valeur qu'aux voyages de Rome, Jérusalem ou Saint-Jacques. Il s'agissait, en un long périple, d'honorer les sept évêques fondateurs du christianisme breton, sept saint qui semblent jaillir d'un surgeon irlandais tout enluminé d'embruns, sept saints - Pol, Tugdual, Brieuc, Malo, Samson, Patern et Corentin -, dont les noms rayonnent dans le claquement des bannières et le scintillement des ostensoirs sur leurs cathèdres de pierre : Saint-Pol de Léon, Tréguier, Saint-Brieuc, Saint-Malo, Dol, Vannes et Quimper...
(Philippe Le Guillou, Introduction)

Revue de presse...
Le Tro Breiz, malgré le temps et l'histoire, demeure un élément de rêve, de recherche, de découverte, de rencontre. C'est sans doute ce qui a poussé Jean-Baptiste Grison, alors étudiant en histoire de l'Art, à prendre la route traditionnelle, à pied, à pénétrer le paysage et à fixer sur une pellicule noir et blanc les moments forts d'une vision.
Avec lui, il ne s'agit pas vraiment de rencontres au sens où l'on pense immédiatement à la vie et aux hommes ; sa vision est de pierres, de minéralité, de végétalité. Nulle vie dans son parcours photographique, mais des lieux isolés, des mousses sur les pierres, des ciels terribles et mouvants, des monuments dans leurs solitudes.
C'est la rencontre avec l'indicible dans la rigueur des éléments. La poésie de la photographie s'exprime ici dans le rapport du minéral à l'élément.(Armor Magazine, Février 1995)

Ce livre de photos le prouve une fois de plus : le noir et blanc convient bien à la Bretagne. Cheminant sur le parcours du Tro Breiz, l'auteur s'est attardé autour des chapelles perdues et des croix rongées par le temps. De très belles pages, même si la solitude de ces humbles haltes serre un peu le coeur : pas âme qui vive, dirait-on. (Le Télégramme de Brest, 14 décembre 1994)

A chacun son Tro Breiz : celui de ce jeune photographe s'écarte délibérément des clichés, si l'on ose dire, pour fixer quelques détails de pierres et de ciels qui l'ont soudain arrêté dans sa déambulation. On s'arrête volontiers avec lui, pour partager le pain et le sel de ces instants furtifs. (Armen, mai 1995)

Dans l'intimité du Tro Breiz... Jean-Baptiste Grison a voulu peindre une Bretagne intime, mystérieuse, un peu mystique, à travers ses ciels, ses landes et ses pierres. (Ouest-France, 16 décembre 1994)


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